Mais l’avion, qui était destiné à être plus performant que les spécifications du F-15, l’est bien moins. La version de production, le Su-27S, était assez différente du T10 original. Les changements les plus notables étaient la nouvelle forme des ailes, qui perdirent leurs courbes vues de haut avec des bords d’attaque d’apex et d’aile droits, et l’ajout d’un aérofrein juste en arrière du cockpit. Le Su-27 fait sensation au Bourget, en 1989, avec une démonstration du célèbre « Cobra » : il consiste à interrompre un vol en palier en cabrant fortement l’avion, à plus de 90° d’incidence, puis à réaccélérer en palier. Une manœuvre qu’encore aujoud’hui, très peu d’avions de série (voire aucun) sont capables de passer. Son arsenal en mission d’interception à longue distance comportait le missiles de combat BVR (Beyond Visual Range, hors de portée visuelle) R-27, jugé inférieur à l’AMRAAM américain. Il était complété par le R-73, ou AA-11 Archer, missile infrarouge à courte portée d’excellent comportement, jugé lui en avance par rapport au Sidewinder américain.
Ce Su-27 PU (désignation d’usine: T10PU-5) s’éleva dans les airs le 31 décembre 1989, à la suite des essais, l’État donna son accord pour la production en série de la machine, désignée Su-30. Il se différencie aussi du Su-27UB de base par l’adoption d’un nouveau système d’arme comprenant un capteur optronique frontal analogue au Su-27 et permettant l’acquisition de cibles à longue portée. Le Su-30 se présente également comme un chasseur d’escorte jusque loin derrière les lignes ennemies, d’attaque au sol et de patrouille lointaine. En Inde, le Su-30MKI est produit sous la licence de HAL (Hindustrian Aeronautics Limited). Le Su-30MKI est facilement reconnaissable des autres variantes, notamment par l’ajout de plans canard et de tuyères à poussée vectorielle. En Algerie, le su 30 mka est un derivé du mki indien avec un systeme de navigation franco russe au lieu d’un systeme israelien . Inde : 98 Su-30K/MKI (pour Modernizirovannyi Kommercheskiy Indiski) réceptionnés (juillet 09) depuis 1996. Total prévu en 2015 de 230 appareils. Globalement, la caractéristique la plus alléchante de l’imprimante 3D TEVO Tornado est son volume d’impression mesurant 300 x 300 x 400 mm qui, pour à peine 350 euros, vol en Mirage a l’air d’être une véritable aubaine. Ajoutez à cela l’épaisseur minimum d’une couche à 50 microns et la vitesse d’impression de 150 mm/sec et vous obtenez une imprimante 3D tout à fait correcte. La TEVO Tornado n’est livrée que partiellement assemblée mais la plupart des utilisateurs devraient être capables de la monter et de l’installer en moins d’une heure. Au premier abord, l’imprimante 3D TEVO Tornado semble être un clone de la très populaire Creality CR-10 (et est, sous bien des points, identique à ce modèle). Toutefois, quelques caractéristiques séparent ces deux machines FDM. La plus grosse différence est l’extrudeur. La TEVO Tornado est équipée d’un extrudeur Titan (un clone du modèle original créé par E3D). Cet accessoire de pointe est généralement utilisé par les propriétaires d’imprimantes 3D à petit prix pour améliorer leurs performances mais TEVO a décidé de l’inclure directement sur leur machine.
L’Eurofighter de Cassidian et le T-50 de Sukhoi sont définitivement écartés de la compétition, ne subsiste donc que les deux appareils américains, le Lockheed-Martin F-35 «Lightning II» et le Boeing F-15 «Silent Eagle». Selon les dernières informations disponibles, le ministère américain de la Défense a informé le Congrès d’une vente concernant l’un des deux protagonistes. Concernant le prix pour le Boeing F-15 « Silent Eagle», celui-ci n’a pas été divulgué étant donné que la demande ne concernait que le nouveau radar AESA et diverses armes. Le F-15SE n’étant pas encore utilisé par l’USAF, la Corée doit donc passer une série de négociation avec le constructeur pour une éventuelle acquisition. Dérivé direct du F-15E, le F-15 «Silent Eagle » dispose d’une amélioration de la furtivité des revêtements et la signature de l’avion, qui est due, au montage de trappes qui permettent le transport des armes en interne (CFTS). La particularité résident dans le fait qu’il possible en fonction de la mission de choisir entre le transport en interne ou de revenir au transport traditionnelle, emport de carburant et armes en externes.
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