En 1989, la Colombie obtint douze C2 et un TC2 d’occasion. Il faut également mentionner les Etats-Unis, qui louèrent 25 Kfir C1, entre 1985 et 1989 : deux unités d’agresseurs, la VF-43 Challengers et l’escadron VMFAT-401 Snipers en furent équipés. Désignés F-21A, ces Kfir reçurent les arêtes et les plans canard des C2. En 2002, une entreprise privée, ATAC, loua sept C2, puis en acheta six, qu’elle utilise dans des contrats avec l’US Navy et l’USAF. Enfin, le Kfir eut très certainement une grande importance dans le développement des Atlas Cheetah sud-africains, qui reprennent en partie leur équipement électronique. Engagés au combat au Moyen-Orient dès 1977, puis en Amérique du Sud et au Sri Lanka, les Kfir sont crédités de deux victoires en combat aérien. La première, le 27 juin 1979, fut obtenue par le capitaine Shai Eshel, qui descendit un MiG-21 syrien. Malgré son âge, le Kfir connaît toujours un certain succès. Les programmes de modernisation proposés par IAI offrent l’avantage d’être bien moins coûteux que l’achat d’appareils neufs, un facteur à ne pas négliger dans un contexte économique difficile. C’est ainsi que la Colombie a investi dans le passage de ses Kfir au standard C10, ce qui a poussé l’Equateur à racheter à l’Afrique du Sud 9 Cheetah-C, eux-mêmes développés à partir de Kfir israéliens. C10 : C7 modernisé, standard proposé aux pays acheteurs et appliqué notamment par la Colombie à ses appareils ; les Kfir équatoriens modernisés au standard Kfir CE en sont proches. Enfin, le Kfir Block 60 est une version améliorée du Kfir C.10, avec un radar AESA Elta Systems EL/M-2032. Il est proposé à l’Argentine (18 exemplaires), à la Bulgarie et à la Colombie.

L’exploitation d’une flotte d’avions de combat de même modèle est une solution plus efficace et plus économique que celle comportant plusieurs types d’aéronefs, recommande le groupe d’accompagnement. Le rapport des experts n’a pas souhaité détailler les candidatures pour une acquisition. Mais il s’est posé la question de savoir si le Gripen E/F, dont le financement avait été refusé en mai 2014 lors d’une votation à la suite d’un référendum, était éligible à futur appel d’offres. Si cet appareil « remplit les conditions décrites dans le chapitre consacré à l’évaluation, le Gripen E/F constitue aux yeux du groupe d’experts un candidat tout à fait valable pour être intégré à l’évaluation ». Enfin, un avion de combat qui n’est pas arrivé à maturité technique au moment de l’acquisition ne sera pas pris en compte dans l’appel d’offres. Les développements suisses majeurs, qui correspondraient à une helvétisation de l’avion de combat, vol en Mirage ne sont pas une option non plus pour la Suisse. L’objectif de Berne est de se doter d’un « avion de combat à la pointe du progrès lors de sa livraison ». Les vols s’effectuaient à partir d’une base du Dakota du Nord, en n’emportant qu’un minimum de carburant. Le Streak Eagle a battu huit records, la plupart d’entre eux ont ensuite été améliorés entre 1986 et 1988 par le Soukhoï P-42, version de record du Su-27. Montée à 30 000 m en 208 secondes. Boeing a présenté en mars 2009 un nouveau démonstrateur de son chasseur de supériorité aérienne, baptisé Silent Eagle. Celui-ci est destiné à assurer la transition entre les F-15 et les F-22. ]. Le radar a également été amélioré et la cellule a été allégée. ] et le Japon se sont déjà montrés intéressés. La furtivité de ces appareils demeure cependant moyenne, en raison d’une décision du gouvernement des États-Unis, qui limite assez sévèrement le niveau de furtivité autorisée sur les appareils destinés aux marchés d’export. En 2011, aucun F-15 n’avait été perdu en combat aérien contre un adversaire, et les exemplaires produits avaient abattu entre 101 et 103 avions ennemis. ]. Les F-15C américains sont crédités de 36 victoires sans aucune perte pendant l’opération Tempête du désert.

Un vol en avion de chasse, c’est un moment unique, extraordinaire, et inoubliable, qui apporte des sensations extrêmes impossibles à vivre dans d’autres conditions. Pour tout amateur de sensations fortes, c’est une expérience à vivre au moins une fois dans sa vie ! A qui s’adresse le vol en avion de chasse ? À toute personne en bonne santé souhaitant vivre une expérience extraordinaire, riche en sensations fortes ! Sur quels appareils fait-on des vols en avion de chasse ? Nous proposons des vols sur trois types d’appareil. L’Aérospatiale-Potez-Fouga CM170 Magister est un avion à réaction conçu en France au début des années 1950, et initialement destiné à l’entraînement des pilotes militaires. Reconnaissable à son empennage arrière en « V » (dit « papillon »), il a été fabriqué à un millier d’exemplaires et utilisé par une vingtaine de pays. De nombreux exemplaires sont toujours en service de nos jours. Tout comme le Rafale français, le Gripen a était développé par la Suède et son constructeur Saab dans l’esprit d’association entre la défense et l’autosuffisance industrielle. Fière de son indépendance technologique, la Suède a donc développé depuis 1980 un chasseur polyvalent qui puisse répondre à la fois à ses exigences budgétaires et militaires. L’idée d’un appareil multi rôles a très logiquement fait son chemin et s’est imposée chez notre voisin scandinave. Le Gripen est un appareil petit mais puissant. Il doit en effet s’adapter à un terrain qui, en cas de guerre obligerait les pilotes à utiliser des portions de route comme base. Le JAS 39 (Jakt.Attack/Spaning)(Chasse/Attaque/Reconnaissance) peut donc décoller sur de courtes distances (une piste de 800 mètres de long sur 17 mètres de large suffit) et utiliser des terrains plus accidentés que ses concurrents. Le premier avion de série a pris son envole le 10 septembre 1992 et est largement utilisé par l’armée de l’air suédoise. La quasi-totalité des 204 appareils autorisés par le parlement suédois ont déjà étaient livrés.

À cette occasion, l’avion fut identifié par l’OTAN et reçut la désignation de Flanker-D. Ce n’est qu’en 1994 en effet qu’il fit son retour. Cette année là, sept avions de présérie furent livrés à l’AVMF. Ils permirent aux pilotes de chasse russes de se familiariser avec ce puissant chasseur embarqué. D’ailleurs sa désignation officielle changea en Sukhoi Su-33. Extérieurement ce chasseur reprend les grandes lignes de la famille Flanker, mais avec d’important plans canards. Une version biplace de transformation opérationnelle Su-33UB existe, avec des capacités de combat limitées aux seuls missions air-air. Pour le reste le Su-33 monoplace est apte aussi bien aux opérations air-air que air-sol, voire anti-navire. Pour autant Moscou ne reconnaissait toujours pas son existence légale comme avion de combat en service dans les rangs de son aéronavale. Et ce alors même que son existence avait été révélé au monde entier en 1993 lors du salon du Bourget. L’avionique du F-15E repose sur le radar AN/APG-70. Ce radar est capable d’effectuer un balayage rapide d’une cible, puis de s’éteindre pour empêcher l’ennemi de localiser facilement l’appareil grâce à son émission radar. L’image de la cible est alors affiché sur les écrans et conservée jusqu’à ce que le radar effecute un nouveau balayage. Cette technique permet au radar de fonctionner à peu près normalement en rendant la capture d’émissions radar et la localisation de l’avion difficile pour les défenses aériennes ennemies. Il possède aussi une fonction cartographique utile lors de missions à basse altitude et qui permet aussi d’augmenter la précision des frappes de l’avion. Un autre élément clé du chasseur est le système LANTIRN (Low-Altitude Navigation and Targeting Infra-Red for Night). Ce système se compose de deux pods montés sous les entrées d’air de l’avion. Le pod tribord est connu sous le nom de AAQ-13 et sert à la navigation. Durant le mois de février 2001, Boeing (qui a racheté McDonnell Douglas) a annoncé que le pod de troisième génération Litening II développé par Northrop Grumman venait de finir avec succès une campagne de tests. Ce pod devrait succéder au système Lantirn.