Le 29 juillet 2003, le Mirage 2000D N°622 de l’Escadron de chasse 3/3 Ardennes est accidenté à Ndjamena (Tchad) lors d’un vol d’entrainement. Un oiseau a été happé par le réacteur lors du décollage, entrainant une sévère perte de puissance moteur. Le pilote a cependant réussi à faire demi-tour et à poser l’avion, qui a été endommagé suite à une sortie de piste. Le 8 janvier 2004, l’équipage du Mirage 2000D N°621/3-JG de l’Escadron de chasse 2/3 Champagne est contraint à l’éjection lors d’un vol d’entrainement nocturne à basse altitude, car l’avion est devenu incontrôlable. Le Mirage s’écrase dans une zone inhabitée de la commune de Mas-Saint-Chély. Le 9 juin 2004, la perche du Mirage 2000N N°318/4-BP de l’Escadron de chasse 2/4 La Fayette se brise lors d’un entrainement au ravitaillement en vol, et les débris endommagent le réacteur qui prend feu. Le pilote déroute l’avion au-dessus de la Méditerranée, l’équipage s’éjecte et l’avion s’abime en mer. En 1994, l’aéronavale chinoise décida de passer une première commande pour 24 avions afin de remplacer ses derniers chasseurs J-5, encore utilisés pour des missions d’attaque à la roquette et aux bombes lisses. Les JH-7 entrèrent en service dans l’aéronavale en 1996, les constructions ayant pris du retard du fait de la priorité donné par Pékin à la remise en œuvre en 1995 de la chaîne de fabrication des bombardiers H-6. Les avions ont été modifiés de manière à tirer non seulement les missiles antinavires C-801 et C-802K de construction locale, mais également des AS-5 d’origine russe. La Russie a aussi vendu à la marine chinoise des bombes à guidée laser et des bombes freinées, avion de chasse qui sont montés sur JH-7. L’appareil peut tirer des missiles air-air PL-5 et PL-7 de construction indigène. Au cours de l’année 2000, la Chine a commandé une cinquantaine d’autres JH-7 pour le compte de sa marine. Tous ces avions sont basés sur la façade maritime, à proximité des bases japonaises et taïwanaises, et donc de l’US Navy. Début 2014, il semblait qu’environ 180 JH-7 étaient en service dans les forces aéronavales chinoises. Si ces avions représentent un danger potentiel assez élevés pour les bâtiments de guerre des États-Unis croisant dans la région, il faut toutefois relativiser leurs capacités opérationnelles, qui ne sont pas de la toute dernière génération d’avions d’attaque. En cela ,ils sont bien inférieurs aux dernières versions du F/A-18 ou au Sukhoi Su-34. Le JH-7 peut en fait aisément être comparé au Tornado IDS, ou à un… gros Jaguar. Le JH-7 a reçu la désignation OTAN de Flounder. Aucun n’a pour le moment été exporté même si des pays comme la Birmanie, le Pakistan, ou le Venezuela s’intéressent de près à l’appareil.

Un total de 58 appareils fut construit, auxquel il faut ajouter les deux exemplaires pour Israël. Ces avions étaient motorisés par deux turboréacteurs Pratt & Whitney F100-PW-100 offrant chacun une poussée de 6.745 kg à sec et de 10.809 kg avec postcombustion. Le coeur de l’électronique du F-15 est le radar Doppler AN/APG-63 de Hughes d’une porté supérieur à 160 km. La réussite de l’Eagle doit beaucoup à son avionique moderne et performante (les deux aspects n’étant pas toujours liés). L’armement des deux premières versions et des F-15C et D comprenait uniquement les missiles air-air AIM-7 Sparrow et AIM-9 Sidewinder et le canon de 20 mm M61A1 Vulcan avec 940 munitions. Enfin, à titre exceptionnel, les F-15 pouvaient emporter 4 missiles antiradar AGM-88 HARM ou des bombes à guidage laser GBU-10/12 Paveway II généralement montées sur un « rack » sous le fuselage au point d’emport central. Cependant le F-15 ne possède pas de désignateur laser, et l’emploi de ces bombes nécessite l’intervention d’un autre avion ou d’une personne au sol illuminant la cible, rendant leur utilisation rare.

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