Pour la première fois, le Japon a dévoilé une nouvelle version de son missile antinavire supersonique développé au niveau national.

Le missile amélioré a été repéré lors de la visite du vice-ministre japonais de la Défense, Tomohiro Yamamoto, à l’usine Mitsubishi Heavy Industries Komaki Minami à Toyoyama, baptême L-39 Paris Melun dans la préfecture d’Aichi.

L’ASM-3 est un missile antinavire à longue portée conçu pour les avions de combat multirôles F-2 de la Japan Air Self-Defense Force (JASDF). L’unité de guidage du missile utilise un chercheur composite radar actif / passif, et le radar passif a la capacité de continuer à suivre et à vaincre le brouilleur ou la section radar même si le radar actif est perturbé ou ciblé par la guerre électronique. On suppose que ce radar passif lui permettra de fonctionner comme un missile radar au sol (ARM) sur une base limitée.

La période de développement de l’arme de la version de base s’est déroulée de 2003 à 2017, au cours de laquelle 15 lancements de tests ont prouvé la viabilité de la conception. Recherche et les coûts de développement ont totalisé 39 milliards de yens, soit environ 367 millions de dollars.

La version avancée a des différences visuelles avec la configuration des bases: le missile amélioré a une nouvelle conception du corps et de l’admission d’air ainsi que de grandes dimensions.

Certaines sources ont indiqué que le nouveau missile étendra la portée à plus de 400 km.