NASA / Le F-15 est, parmi les chasseurs, le porteur de grosse charge de référence de l’USAF. Il a été utilisé pour lancer des armes antisatellites et pour tester des missiles surdimensionnés, vol en Fouga Magister y compris le missile d’essai hypersonique AIM-54 comme vu ci-dessus. Il y a même eu des concepts qui envisageaient des F-15 portant des missiles Patriot pour des missions de missiles anti-balistiques. UCAV à large écho à faible pénétration et des jet de combats non furtifs qui peuvent transporter beaucoup d’armes sur une bonne distance et/ou fournir des solutions économiques pour les missions de combat sans risques de l’USAF. Vous n’avez pas besoin d’un F-35 pour vaporiser un laboratoire d’opium des Talibans ou pour rester vigilant jour après jour pour garder l’espace aérien souverain des États-Unis. Et c’est ce que propose le F-15X. C’est une solution sans risques, pertinente et soi-disant rentable pour de nombreux problèmes de l’USAF. Et encore une fois, il n’est pas destiné à rivaliser avec le programme F-35. F-35 et, par-dessus tout, soulage la pression la flotte de chasse de la Navy.
Mirage F1 CR, appareil monoplace de reconnaissance tactique destiné à remplacer les Mirage III R et RD. Le canon droit est remplacé par un capteur infrarouge. L’avion dispose d’un emplacement sous le nez pour une caméra panoramique (Oméra 40) ou verticale (Oméra 33), d’un nouveau système de navigation et d’attaque ainsi que toute une série de pods externes de reconnaissance (caméras, radars, etc.). Les Mirage F1 sont exportés en Afrique du Sud dès 1974 puis en Grèce (1975), en Espagne (1976), etc. Au total, onze pays se portent acquéreurs de cet avion et il était encore en service dans la grande majorité d’entre eux en 2006. Différents programmes de modernisation ont eu lieu de façon indépendante dans certains de ces pays. Certains Mirage F1 vendus à l’export sont capables de tirer le missile américain AIM-9 Sidewinder. ] : mise à niveau de l’avionique et du poste de pilotage, nouveau radar, nouveaux équipements d’autoprotection, capacité d’emport de missiles MICA et de l’armement air-sol modulaire. Pour améliorer la visibilité du pilote, la verrière en polycarbonate du F-16 ne possède pas de montant. Elle est donc plus épaisse que les autres pour pouvoir résister à un impact éventuel d’oiseau. Ce choix a pour conséquence de rendre impossible l’éjection au travers de la verrière, ce qui fait perdre quelques centièmes de seconde au pilote pour s’éjecter. Une autre conséquence est que le HUD est spécifique au F-16 : il protège le pilote du vent après l’éjection de la verrière. Il doit donc être particulièrement solide. Dans les années 1980, L’US Air Force a voulu remplacer ses A-10 par une version adaptée du F-16 : le A-16. Le F-16N utilisé par la Navy pour l’entrainement au combat aérien n’est pas armé : il n’embarque pas d’armement externe et son canon Gatling n’est pas installé. Malgré sa crosse, il ne peut pas non plus être utilisé à bord d’un porte-avions.
Digne successeur du Tempest 690, le Tempest 700, lancé en septembre dernier, présente une ligne élégante et un agréable plan de pont polyvalent, pratique et confortable tant en balade que pour le farniente lors des mouillages. La carène bénéficie de flotteurs rehaussés, ce qui évite le contact avec l’eau et permet de gagner en performances et en consommation. En pointe avant, un imposant davier intègre l’ancre à poste. Une grande soute est coiffée par le vaste bain de soleil aux selleries, comme partout, standard. Une assise est placée en façade de la console centrale, elle-même équipée d’un leaning-post pourvu d’une table rabattable sur l’arrière. Ce qui crée, avec le salon de pont, un coin repas bien agencé. En navigation, le Tempest 700 accomplit des merveilles. Vif avec ses 225 ch de motorisation maximum, vol en Mirage il offre de belles accélérations et se montre joueur dans la mer formée. Prix 2012 : 51 170 € avec 225 ch Yamaha – Long. 6,95 m – Larg. 1 050 kg – Homologation : cat. C/16 pers. – Mot.
Les 4 Su-30MKA formeraient une variante spécialisée du Su-30MKA destinée à assurer des missions de reconnaissance et de guerre électronique en accompagnement des Su-30MKA. Su-30MKA « KF-24 ». Les appareils sont facilement reconnaissable des autres Su-30MKA par leur camouflage deux-tons (bleu clair et gris) qui diffère du gris foncé employé sur les Su-30MKA. D’après les relevés et sur base de photos; les 4 Su-30MKR seraient les « KF-18 », « KF-22 », « KF-24 » et « KF-26 ». On peut voir sur cette photo la différence de camouflage entre les Su-30MKA et les Su-30MKA. Les appareils sont vus ici sur l’aéroport militaire d’Oum el Bouaghi. Cependant, l’histoire du Su-30MKA est avant toute chose un mythe qui a la vie dure. Un sage a dit un jour « qu’une phrase répétée 10.000 fois n’en devient pas une vérité pour autant« ; il en va de même pour l’hypothétique Su-30MKA. En fait ces 4 appareils sont les premiers appareils de série (hors prototype « 101 et 102 Bleu ») et leur camouflage différent découle du fait que les militaires algériens ont changé d’avis en cours de livraison. On peut d’ailleurs facilement voir que les 4 Su-30MKA en question disposent du même camouflage que les MiG-29SMT/UB refusés. Au final, les 4 Su-30MKA ne sont en réalité que de simples Su-30MKA; l’observation des photos disponibles des appareils permet de voir que rien ne les différencie des autres appareils de série. Or une variante spécialisée en reconnaissance et guerre électronique doit disposer d’attributs clairement visibles sur tout appareil spécialisé sur ces tâches. La première commande était donc bel et bien composée de 28 Su-30MKA. Avec une flotte de 58 Su-30MKA, auxquels viennent se rajouter des MiG-29, des Su-24 et dans une moindre mesure des MiG-25: l’Algérie dispose donc d’une flotte aux larges capacités offensives.
La victoire du Rafale en Inde est irréversible, affirme, ce vendredi matin, le gouvernement indien cité par le supplément économique du grand quotidien indien Times of India. Le journal précise que le Rafale s’est trouvé vainqueur de l’appel d’offres MMRCA (Medium Multirole Combat Aircraft), lancé en 2004, sur deux critères essentiels. Cette réponse sans ambiguïté du gouvernement indien fait suite à une polémique déclenchée par les Britanniques, ancienne puissance coloniale de l’Inde, à qui la victoire du Rafale sur le Typhoon reste en travers de la gorge. De plus, les pays partenaires du Typhoon (Royaume-Uni, Allemagne, Italie et, dans une moindre mesure, Espagne), de même que les industriels producteurs (essentiellement BAe Systems, EADS Cassidian, Alenia et Eurojet), estiment que l’Eurofighter est techniquement supérieur au Rafale. Curieusement, les britanniques BAe Systems avaient pris le commandement médiatique de l’opération de vente du Typhoon en Inde, alors même que le partenaire allemand du consortium, Cassidian, avait la main sur les négociations. Toujours est-il que les Indiens, excédés par l’attitude néo-colonialiste britannique, répondent aujourd’hui que l’offre française était inférieure de 22 à 25 %, ce qui paraît irrattrapable.