Le Départment de la défense annonce ce vendredi que cinq candidats ont transmis à armasuisse leurs offres relatives aux prochains avions de combat. Les offres portent sur les avions suivants: Eurofighter d’Airbus DS, F/A-18 Super Hornet de Boeing, Rafale pour Dassault, F-35A de Lockheed-Martin et le Gripen E de Saab. La soumission de ces premières offres marque le début de la phase d’analyse et d’essais. De février à mars 2019, les spécialistes d’armasuisse et des Forces aériennes procéderont aux essais des avions dans les simulateurs correspondants. Ces activités auront lieu chez les candidats et se dérouleront parallèlement aux audits de support produit. Au cours de ces audits, les forces aériennes des pays de fabrication présenteront l’exploitation et la maintenance des avions ainsi que le déroulement de la formation. Ils seront suivis par l’analyse des réponses au questionnaire que les fabricants devaient remplir dans leurs premières offres. Parallèlement, entre avril et juillet 2019, les avions de combat seront soumis à des essais en vol et au sol à Payerne.

Le 11 octobre 2018, un avion de chasse F-16 de l’armée belge a été détruit sur la base militaire de Florennes en Belgique, après une mauvaise manipulation de la part d’un mécanicien. Dans la série d’animation Transformers: Prime (2010-2013), vol en Mirage le personnage de Starscream se transforme en F-16. ↑ (fr) F-16: succès garanti! ↑ « Les F-16 seront dotés d’un évitement du relief ! ↑ (en) Timothy J. Botti, Envy of the World : A History of the Us Economy and Big Business, Algora Publishing, 1er juillet 2006, 736 p., p. ↑ avia news, « USAF, F-16D cloués au sol! ↑ Témoignage du Lt. Col David Goldfein, abattu le 19 mai 1999 au-dessus de la Serbie. ↑ Pascal, « F-16 supplémentaires pour l’Egypte ! ↑ Ronan Tésorière, « En Belgique, une mauvaise manipulation à l’origine de l’explosion d’un F-16 ? Gerard Frawley, The international directory of military aircraft 2002/03, Fishwick, ACT Osceola, WI, Aerospace Publications Motorbooks International, mars 2002, 193 p. Hoh, Roger H. and David G. Mitchell. Mike Spick, The great book of modern warplanes : featuring full technical descriptions and battle action from Baghdad to Belgrade, Osceola, Wis, MBI Pub.

Le prototype du « Strike Eagle » fut testé parallèlement au F-15C monoplace modifié et au F-15D biplace. Ces essais permirent d’évaluer une grande variété d’armements, ainsi que des nacelles de carburant du type CFT (Conformal Fuel Tank). Les résultats furent impressionnants aussi le Département de la Défense décida-t-il de passer commande le 24 février 1984 du nouveau F-15E. La dénomination de « Strike Eagle » ne fut pas adoptée, toutefois d’autres noms officieux tels que « Beagle » (Bomber Eagle) et « Mud Hen » ont été employés à diverses reprises. Ses équipements et son avionique de pointe destinés à sa mission d’attaque ont fait du F-15E un véritable Eagle de deuxième génération. La clef de voûte de ses surprenantes capacités réside dans le radar multi-mode APG-70, efficace à a fois dans les combats air-air longue distance et pour les missions d’attaque sans visibilité par temps couvert et pluvieux. Jean-Dominique Mercher, spécialiste reconnu des questions militaires, tient un blog qui fait référence, Secret défense. Le journaliste s’est fait connaître par ses avis bien informés dans les pages du quotidien Libération; il travaille désormais pour le magazine Marianne. Ce natif de Besançon connaît parfaitement la Suisse: son armée, son contexte politique et ses institutions. Jean-Dominique Merchet analyse les trois avions qui sont en lice en Suisse pour remplacer le F-5 Tiger. Notamment à travers leur engagement lors de l’opération Harmattan de l’OTAN au-dessus de la Libye. Mieux qu’une évaluation, une épreuve du feu pour le Rafale, le Gripen et l’Eurofighter. Jean-Dominique Merchet: Il a été excellent. Il a rempli toutes les missions pour lesquelles il a été conçu. Il a fait de la chasse, de la reconnaissance, de l’attaque au sol et du bombardement stratégique. Le Rafale a opéré aussi bien depuis la terre que la mer. Pas de perte. Pas de pannes. Enthousiasme très fort des militaires qui ont opéré avec le système Rafale. Il a eu certes beaucoup d’heures de maintenance comme avec tous les avions modernes de cette génération, qui sont fragiles comme des F1.