l’Inde devait initialement acquérir 244 exemplaires. Puis, la hausse significative des coûts de développement obligea New Delhi à revoir ses besoins à seulement 144 appareils. Par rapport au T-50 PAK FA (dont le Su-57 russe est un développement), le FGFA comporte une quarantaine de modifications, exigées pour répondre aux besoins de l’Indian Air Force. Biplace, cet appareil doit ainsi disposer d’une motorisation plus puissante par rapport aux performances des réacteurs AL-41F1 prévus, d’une électronique embarquée devant permettre le combat en réseau ainsi que d’ailes et de gouvernes censées améliorer sa furtivité. Seulement, ces modifications ont alourdi la note, la Russie ayant réclamé, en juillet dernier, 7 milliards de dollars à New Delhi. « L’Inde n’est pas en mesure de payer, ce projet d’avion semble perdu », avait alors commenté, à l’époque, une source du ministère indien de la Défense. ] souhaitées par rapport à un chasseur comme le F-35 », de sorte que « des changements structurels majeurs, ne pouvant pas être obtenus à partir des prototypes russes existants, sont nécessaires. Aussi, le sort du FGFA allait se jouer au niveau politique. ] de l’Indian Navy.

Enfin, les performances du radar AN/APG-63 ont été améliorées. La version biplace correspondante est le F-15D. Le F-15E Strike Eagle est une variante du F-15D. Créée en 1986 pour donner à l’appareil une capacité multirôle et d’attaque tout temps, cette version reprend 60 % de la cellule du F-15D, et emporte également les réservoirs FAST. Il est également équipé d’une nouvelle motorisation : deux General Electric F110-GE-129 ou deux Pratt & Whitney F100-PW-229, d’une poussée de deux fois 13 154 Kgp avec PC. Sa masse à vide est passée à 14 379 kg, la masse maximale à 36 741 kg et sa charge militaire à 11 113 kg. Son rayon d’action passe à 4 445 km en convoyage et 1 270 km en combat. Enfin, le F-15E est capable d’emporter deux bombes nucléaires Mk.51 ou B61. Le Streak Eagle (à ne pas confondre avec le Strike Eagle, surnom du F-15E) est un F-15A modifié en 1974-1975 pour battre des records de vitesse ascensionnelle, essentiellement détenus par les F-4 Phantom II et MiG-25. L’aérofrein, les volets, le radar, les systèmes électroniques et l’armement ont été supprimés pour l’alléger (gain total d’une tonne), et l’avion a été repensé pour améliorer l’aérodynamisme.

Les libéraux ont dû plus tard admettre qu’en excluant d’emblée le F-35 du processus de sélection, le gouvernement canadien s’exposerait à une poursuite de plusieurs milliards de dollars. L’idée de recourir à une flotte provisoire de Super Hornet n’est pas unique: l’Australie en a acheté 24 en attendant que ses nouveaux F-35 soient prêts. Mais au printemps dernier, alors qu’Ottawa penchait déjà pour l’acquisition intérimaire de Super Hornet, vol en Fouga Magister la levée de boucliers de l’industrie et des partis de l’opposition avait forcé le gouvernement à réévaluer ses plans. On ignore d’ailleurs le prix de ces appareils Super Hornet. Super Hornet, mais ces chiffres ont été souvent contestés. Aussi bien Boeing que Lockheed Martin préviennent que les comparaisons avec d’autres pays sont boiteuses, puisque le Canada aura ses propres exigences. On ignore aussi les retombées économiques de cette décision pour les entreprises canadiennes. Canada depuis 1997. L’industrie canadienne aurait décroché depuis ce temps des contrats de plus d’un milliard de dollars sur le F-35. Mais d’autres observateurs rappellent que cette parenté n’est pas garantie: les entreprises canadiennes devront remporter chaque contrat face à la concurrence mondiale. Par contre, Boeing serait vraisemblablement liée par une vieille règle qui oblige les entreprises étrangères qui décrochent des contrats gouvernementaux à réinvestir ensuite au Canada. D’autres soulignent par contre que le Super Hornet fait appel à une technologie vieillissante.

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