La première étape des essais officiels est déjà terminée, la seconde devrait se terminer en 2019. Le ministère de la Défense signera alors avec Soukhoï un contrat pour une première escadrille de Su-57 (12 avions). Selon le vice-ministre russe de la Défense pour l’armement Iouri Borissov, c’est justement le nombre d’avions qui a été construit pendant les travaux de développement. Dix d’entre eux participent aux essais et les deux premiers de cette série pourraient entrer en service dès cette année. Il a été jugé utile que le Su-57, comme d’autres appareils, effectue son baptême du feu en Syrie, explique l’expert. Et d’ajouter que le nombre d’avions envoyés correspond probablement aux réalités actuelles: «Je doute que davantage d’avions aient été construits. A mon avis, tous les avions existants ont été envoyés». Le chef du Centre d’analyse stratégique et technologique Rouslan Poukhov pense qu’il y a plusieurs raisons à l’envoi de Su-57 en Syrie. «Avant tout, il s’agit d’essais et de tests. L’appareil doit être rôdé», affirme l’expert. Selon lui, il existe aussi un facteur de réputation: l’usage réussi en Syrie pourrait donner une nouvelle impulsion au développement du projet FGFA. «Du point de vue de l’opération de l’aviation russe en Syrie, l’envoi de Su-57 n’est pas nécessaire actuellement, mais il ne sera possible de parler du résultat de leur utilisation qu’à la fin de leur mission», conclut l’expert. En août 2017, le vice-ministre Iouri Borissov a annoncé que les militaires avaient testé plus de 600 modèles d’armements en Syrie.

Une perche de ravitaillement en vol permet de porter ce rayon d’action à 5 200 km, ou la durée de vol à 10 heures en palier. Su-30KI : Proposition de Soukhoï d’améliorer le Su-27S monoplace de l’armée de l’air russe. Il s’agit également d’une version proposée à l’exportation pour l’Indonésie. Su-30KN : Projet d’amélioration des avions de combat biplaces opérationnels, les Su-27UB, Su-30 et Su-30K. Ce projet fut annulé en Russie puis relancé sous la désignation Su-30M2. Su-30M2 : Une version du constructeur Komsomolsk-on-Amur Aircraft Production Association (KnAAPO), basée sur le Su-30MK2. Su-30MKI : MKI signifie « Modernizirovannyi, Kommercheskiy, Indiski », ou en français : « Modernisé, Commercial, Indien ». Développé conjointement avec Hindustan Aeronautics Limited (HAL) pour la force aérienne indienne, il est équipé de la poussée vectorielle et de plans canards. Su-30MKK : Version d’exportation pour la Chine. MKK signifie « Modernizirovannyi, Kommercheskiy, Kitaysk », ou en français : « Modernisé, Commercial, Chine ». ], le MKM est une version hautement spécialisée pour la Royal Malaysian Air Force. L’avion est équipé de poussée vectorielle et de plans canards, mais son avionique provient de plusieurs pays différents.

Les premiers furent les Messerschmitt 262 allemands, mais ils furent peu utilisés car l’État-Major les destinait plutôt au rôle de chasseur-bombardier. Les Gloster Meteor anglais apparurent également à la fin de la guerre, mais n’effectuèrent que des interceptions de V1 et quelques missions d’attaque au sol, sans rencontrer d’avions ennemis. Consacrant le déclin irréversible des avions à hélice, la guerre de Corée fut l’occasion des premiers combats aériens entre chasseurs à réaction, principalement entre le F-86 Sabre américain et le Mig-15 russe. Dès les années 1950, des avions de chasse supersoniques furent développés, rapidement suivis par des avions capable de voler à plus de deux fois la vitesse du son. D’une façon générale, on vit apparaitre des avions de plus en plus performants mais aussi de plus en plus gros et complexes. Le cahier des charges d’un bon avion de chasse a considérablement changé avec le temps. Les principaux constructeurs d’avions de chasse sont actuellement Lockheed Martin et Boeing aux Etats-Unis, Sukhoï en Russie, Eurofighter, Dassault Aviation et Saab en Europe. Historiquement, les avions de chasse étaient répartis en plusieurs catégories comme les chasseurs de jour, chasseurs de nuit, chasseur à long rayon d’action, bapteme en avion de chasse etc. Ceci était justifié par les différences de performances et d’équipements nécessaires pour chacun de ces rôles. De nos jours, tous les chasseurs peuvent opérer de jour comme de nuit. Juste après la Seconde Guerre mondiale sont apparus les premiers intercepteurs, souvent avec une autonomie moins importante qu’un chasseur traditionnel, leur mission se limitant à décoller, rejoindre l’adversaire et le détruire. On citera par exemple le English Electric Lightning.

Emirats arabes unis ! Dans le cadre de l’application de la Résolution 1973 du Conseil de sécurité des Nations unies (opération Harmattan), six Mirage 2000-5F des forces aériennes du Qatar sont engagés depuis le 25 mars 2011 au-dessus de la Libye. Le Qatar est actuellement en pourparlers avec l’Inde pour lui revendre ses appareils. La production de Mirage 2000 a été arrêtée en 2006 : 7 prototypes, 4 appareils de pré-série et 601 de série — soit 612 machines au total — sont sortis des usines Dassault Aviation. Mirage 2000B : version biplace d’entraînement. Appareils stationnés sur la base aérienne d’Orange-Caritat. Mirage 2000B S4, no 515 à 520 : 6 biplaces équipés de radars RDI J1-1 et de moteurs M53-5. Mirage 2000B S5, no 523 à 530 : 8 biplaces équipés de radars RDI J3-13 et de moteurs M53-P2. Mirage 2000C : utilisé pour la défense aérienne. Appareils stationnés sur les bases aériennes de Cambrai-Épinoy et Orange-Caritat.

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