Celui-ci finit sa course par une sortie de piste à faible vitesse. Le principal dégât est l’arrachage de la ferrure du vérin de contrefiche avant sous les pieds du pilote. Le 23 août 2004, le Mirage 2000N no 362/4-CU de la base aérienne 125 Istres-Le tubé percute en vol un ULM au-dessus de l’Auvergne. Le 19 février 2007, le Mirage 2000C no 116/12-KH de la base aérienne 103 Cambrai-Épinoy s’abîme en mer au large de Bonifacio ; son pilote est décédé. Le 14 janvier 2012, le Mirage 2000D no 619 / 188-IM de l’escadron de chasse 3/11 Corse percute un F-15C de la force aérienne saoudienne lors d’exercices dans la province de Tabuk, en Arabie saoudite. Le 28 septembre 2017, un Mirage 2000N de l’escadron de chasse 2/4 « La Fayette » de la base aérienne d’Istres s’écrase lors de la phase de décollage à N’Djamena (Tchad). 7 novembre 2017 : un Mirage 2000-5 s’écrase dans les eaux de la mer de Chine orientale, 34 minutes après avoir décollé. En outre, le Su-34 possède trois réservoirs supplémentaires lui permettant de voler 8 heures sans interruption. Quels autres types d’avions pourraient avoir été acheminés en Syrie par la Russie ? Le 16 août 2015, l’Agence de presse turque BGN avait annoncé que la Russie avait livré à l’armée syrienne 6 avions MiG-31 qui étaient déjà opérationnels sur la base aérienne de Mezze, vol en avion de chasse à la périphérie sud-ouest de Damas. L’information a, par la suite, été confirmée par des images prises par des satellites-espions occidentaux. Le MiG-31 patrouille à haute altitude (20 000 m) avec une vitesse maximale de 3.000 km/h, pendant deux heures, couvrant un faisceau d’une ouverture de 400 km. Il peut détecter simultanément 24 cibles aériennes ou spatiales sur une distance allant jusqu’à 400 km, et peut choisir les 10 plus dangereuses d’entre elles pour diriger contre elles les missiles de longue portée. Le MiG-31 est armé de missiles BVR (Beyond-Visual Range : au-delà de la portée visuelle) R-33, R-37 et Novator KS-172S-1, d’une portée de 300 à 400 km. L’avion est efficace contre les missiles de croisière et les radars volants Boeing 737 (AEW&C) et E-3 Sentry (AWACS), sans lesquels il ne peut y avoir de zone d’exclusion aérienne au-dessus de la Syrie.

Toutefois, Northrop, principal fabricant de la version F-18L, n’a pas construit l’avion au moment du programme NFA, attendant une réponse positive pour le faire. De plus, Northrop offre le meilleur programme industriel, qui ne serait « payant » que si d’autres commandes de F-18L étaient à venir, ce sur quoi le ministère de la Défense (MDN) n’est pas prêt à s’engager. De plus, l’ex-compétiteur F-14 risquait entre temps de s’introduire subrepticement dans l’armée canadienne par une conséquence de la Révolution iranienne. En effet au lendemain de la révolution, les États-Unis avaient cessé toute fourniture militaire à l’Iran, ce qui signifiait que la toute récente flotte de F-14 iraniens était potentiellement devenue inopérante en raison du manque prévisible de pièces de rechange. Les Canadiens leur ont alors offert un rachat à prix fortement réduit. Toutefois, les négociations sont mortes avant qu’un accord ait été conclu comme il a été révélé sur la participation du Canada à la libération du personnel de l’ambassade américaine. Le ministre de la défense de l’Inde a confirmé que son pays limitera sa commande à 36 Rafale pour financer la production nationale du Tejas LCA. Cette déclaration de Manohar Parrikar, ministre de la défense, met un terme à l’appel d’offres MMRCA et marque l’engagement du gouvernement indien dans son programme d’avion de combat local Tejas LCA (Light Combat Aircraft). L’appel d’offres MMRCA visait initialement l’acqusition de 126 avions de combat. Mais Delhi a finalement réduit sa commande à 36 Rafale afin d’investir dans la production de son avion national Tejas. « En achetant 36 Rafale au lieu de 126, j’ai sauvé le coût de 90 Rafale », a déclaré M. Parrikar, précisant que ce montant était d’environ 15.51 milliards de dollars. « Nous allons affecter cet argent à l’achat de Tejas LCA dont le coût unitaire est d’environ 1.5 milliards de roupie indienne (23 millions de dollars) », a t-il ajouté. Le Tejas LCA va remplacer 10 à 12 escadrons de MiG-21 et de MiG-27 mis à la retraite à partir de 2022, a t-il confirmé. Le Tejas est un chasseur supersonique monoplace et monoréacteur de quatrième génération.

Par contre, il ne peut plus emporter de bombes et de missiles Air-Sol ou antiradar. L’USAF étudia sérieusement vers la fin des années 1970 une version du F-15, baptisée F-15ASAT, capable de mettre en oeuvre un missile antisatellite. Ce missile développé par Vought était dérivé pour le première étage du AGM-69 SRAM-A et le second étage provenait de la fusée Altair III. Ce missile fut baptisé ASM-135A. Il était fixé sur le point d’emport central au milieu du fuselage. Intérieurement, un nouveau réservoir est conçu dans le fuselage central et l’avionique est bien sûr modernisée. Le radar AN/APG-63 fut équipé du PSP (Programmable Signal Processor). En 1980, Mitsubishi et ses sous-traitants commencèrent à fabriquer sous license au Japon un Eagle pratiquement identique au F-15C : le F-15J. McDonnell Douglas commença par fabriquer 2 F-15J, puis en expédia 8 en pièces détachées que Mitsubishi monta avant de construire 165 autres exemplaires; McDonnell Douglas fournit en outre 12 biplaces du nom de F-15DJ. Le premier appareil monté chez Mitsubishi effectua son premier vol le 26 août 1981. Son programme de production fut achevé en 1992 et ses appareils équipèrent 7 escadrons de la force aérienne d’autodéfense japonaise.

En effet, la supériorité aérienne est essentielle dans tout conflit moderne. Elle permet tout simplement de conserver la liberté d’action des forces aériennes, navales et terrestres. Pour cela, il faut s’appuyer sur les acquis actuels, c’est-à-dire l’expérience du personnel et le niveau technologique, notamment du Rafale, et développer de nouvelles capacités. Les armées veulent notamment renforcer leurs capacités de suppression et destruction des défenses sol-air ennemies. Les chasseurs devront aussi être capables de survivre et d’effectuer leurs missions dans cet environnement hautement contesté. Les appareils devront pouvoir détecter, positionner, identifier et détruire les menaces en l’espace de quelques minutes. Autre nécessité, la maîtrise et le partage de l’information. La capacité à communiquer avec tous les acteurs du champ de bataille (au sens large), quelle que soit la distance, et ce de manière rapide (ou différée) et sécurisée, sera probablement l’une des clefs des conflits à venir. Cette capacité doit s’appliquer aussi bien à un cadre franco-français que dans le cadre d’une coalition. Le combat collaboratif va se développer de plus en plus fortement. Tony Holmes, US Marine Corps and RAAF Hornet units of Operation Iraqi Freedom, Oxford, Osprey, coll. « Osprey combat aircraft » (no 56), 28 février 2006, 96 p. Dennis R. Jenkins, F/A-18 Hornet : a Navy success story, New York, McGraw Hill, coll. « Walter J. Boyne military aircraft series », 26 avril 2000, 225 p. Jay Miller, McDonnell Douglas F/A-18 Hornet, Arlington, Tex. Osceola, Wis, Aerofax distributed by Motorbooks International, coll. « Aerofax minigraph » (no 25), 1988, 48 p. Lindsay T Peacock, F/A-18 Hornet, Londres, Osprey Publishing, coll. « Combat aircraft series », juillet 1986, 48 p. ] (en) Mike Spick, McDonnell Douglas F/A-18 Hornet, New-York, Smithmark, coll. « Classic warplanes », août 1991, 45 p. Mike Spick, F/A-18 Hornet The great book of modern warplanes : featuring full technical descriptions and battle action from Baghdad to Belgrade, Osceola, Wis, MBI Pub. Co, 22 septembre 2000, 520 p. Frank Vann, Jet fighter F/A-18 : McDonnell Douglas Hornet, New York, Exeter, 1988, 45 p. Stewart Wilson, Phantom, Hornet, and Skyhawk in Australian service, Weston Creek, ACT Osceola, Wis., USA, Aerospace Publications Pty Distribution in North America by Motorbooks International, 1993, 187 p. Yañez, Roberto and Alex Rodriguez. Air International, Volume 75, Number 2, August 2008, p.

Selon le constructeur suisse, l’armée de l’air française a signé le contrat le 30 décembre dernier. Il porte sur 17 machines, jusqu’alors Paris évoquait plutôt 20 à 25 avions. Le montant du contrat français n’a pas été dévoilé, mais il est évalué à 220 millions d’euros rien que pour les avions. « C’est l’une des armées de l’air les plus prestigieuses du monde qui a choisi le Pilatus PC 21 », se félicite le constructeur helvète dans un communiqué. C’est aussi la garantie de maintenir des emplois dans l’usine Pilatus de Stans en plein cœur de la Suisse. La commande française est aussi de bon augure pour le groupe Dassault qui espère toujours revenir en Suisse en vendant une vingtaine d’avions à l’armée de l’air helvète pour plus de deux milliards d’euros. Les militaires suisses eux préféraient le Rafale qui était arrivé en tête des évaluations techniques. Le processus d’acquisition de l’avion de combat devrait être relancé cette année en Suisse. Avec l’OBOGS, la production d’oxygène est quasiment infinie et facilite la logistique : pas de production au sol, ni de chargement et d’installation des bouteilles à bord. La poignée des gaz à 24 interrupteurs et commutateurs (à gauche) et le manche à 13 interrupteurs et commutateurs (à droite) disposent chacun d’un reposoir pour les avant-bras. De type Main sur Manche et Manette (3M, ou encore Hands On Throttle And Stick, HOTAS), ils permettent au pilote de ne jamais relâcher les commandes pour dialoguer avec le Système de navigation et d’attaque (SNA). Malgré plusieurs études effectuées (Sextant Avionique-Intertechnique TopSight E puis Sagem Gerfaut), il n’y a pas de viseur de casque sur les avions français. ] ; en comparaison au Mirage 2000, le Rafale utilise 7 % de matériaux composites en plus. ]. Enfin, le nez, où se situe le radar, est en kevlar. Le Rafale est un avion semi-furtif, la configuration à aile delta et plans canard n’étant pas la configuration optimale en termes de furtivité puisque les points d’emport des armes sont uniquement placés à l’extérieur.

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